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Louise et l’État : une histoire d’amour - The Métropolitain

Louise et l’État : une histoire d’amour

By Dan Delmar on October 1, 2009

Si les sondages des récents mois s’avèrent véridiques quant aux intentions du tiers des électeurs qui daigneront voter le jour du scrutin, Louise Harel a bien des chances d’être élue maire de Montréal.   Mme Harel est connue en tant qu’ancienne députée du Parti Québécois et ministre de premier plan.  Mais quelles sont son histoire et sa vision d’un bon gouvernement, et aussi, que planifie-t-elle pour Montréal ?

Harel is a career politician, having served the PQ in various capacities for the last four decades. A native of the north shore suburb of Sainte-Thérèse and educated in sociology, her record is marred with pro-big government policies, a tendency to bow down to unions and a desire to fast-track Quebec sovereignty. Louise Harel seems to take direction from no one. Not even from the father of the modern-day separatist movement, René Lévesque.

So says veteran journalist Jean-Jacques Samson, who spoke with The Métropolitain from his desk at the Journal du Québec earlier this week. Samson has followed Harel since the early 1970’s and, like many in Montreal, is skeptical when she presents herself as the candidate who wants to reduce the size of the municipal government.

“Elle a la tendance à adopter le jargon des fonctionnaires et des bureaucrates,” Samson nous a-t-il dit. "Elle a piloté des reformes très bureaucratiques, très technocratiques. Ce sont des plans qui sont toujours bien compliqués et qui alourdissent la fonction publique.”

Un exemple caractéristique : l’introduction de la mégacité de Montréal, entre autres villes du Québec qui ont été fusionnées de force par une législation a pilotée par Harel en tant que ministre péquiste des Affaires municipales, de 1998 jusqu’à peu avant que le parti soit chassé du pouvoir, en 2003.   Aujourd’hui, Harel parle du projet de mégacité comme si ce n’était qu’une vieille histoire.   De plus, elle éprouve beaucoup de difficultés lorsqu’il s’agit d’expliquer les contradictions entre le dédain apparent pour l’enflure bureaucratique qu’elle affiche désormais, et pour l’amour à l’égard de cette même approche bureaucratique dont elle a fait preuve tout au long de sa vie politique. 

At the press conference in June unveiling Harel as Vision Montreal’s new mayoralty candidate, she also refused to answer questions in English from journalists and could only manage to read a few scripted lines. The time to answer tough questions in English would be “tantôt,” she said. It has now become apparent that she is unwilling to participate in a televised leaders’ debate in English, plans for which have been scrapped by CTV.

Her fidelity is, of course, to Quebec sovereignty above all else. In the early 1980’s, after the first referendum, Harel could have been described as a fundamentalist separatist, saying that those who did not wish to make Quebec’s independence an election issue again following the 1980 defeat, were not true indépendantistes. She was minister of cultural communities briefly in 1984, when she and several cabinet colleagues resigned over what they perceived to be Lévesque’s “soft” stand on separatism.

Harel a incarné une large part de ce que René Lévesque craignait à propos du mouvement qu’il a lui-même popularisé : qu’un Québec indépendant serait dirigé par une cabale socialiste, étatiste et syndicaliste.  Son ancien conjoint, Michel Bourdon, avait longtemps été un activiste syndical à la tête de la CSN-Construction.  Harel a été, jusqu’à sa démission comme députée d’Hochelaga-Maisonneuve l’an dernier, l’une des plus importantes voix de l’aile-gauche social-démocrate du PQ.  Harel, Lévesque, Parizeau, Bouchard et d’autres s’accordaient sur l’idée d’un Québec indépendant.  Mais leurs désaccords quant à la manière précise dont le nouvel État doit être gouverné, de même que les guerres intestines entre les ailes gauche et droite du PQ, ont toujours été un handicap pour le mouvement. 

Samson rappelle qu’Harel exerçait une constante pression sur Lévesque durant les congrès du PQ, au point où l’antagonisme profond entre elle et ce dernier était presque devenu un sport pour elle.  Avant d’être élue député en 1981, elle était présidente pour le PQ des circonscriptions de la région de Montréal-Centre, qui constitue le cœur du territoire péquiste, et elle était alors une épine dans les côtes de Lévesque, cela au point de pousser son chef dans une irrépressible rage.  Son irritation vis-à-vis Harel alla jusqu’au point où, selon les biographes Graham Fraser et Ivon Owen, il poussa par inadvertance quelqu’un durant une réunion du PQ juste parce qu’il voulait éviter tout contact visuel avec Harel.  Au plus grand désarroi de Lévesque, Harel parvint à s’imposer en tant que vice-présidente du PQ. 

Harel has been known to be difficult to work with, stubborn, and it remains to be seen how she will adjust to municipal politics. Does she still have the agenda of a hard-line sovereignist?

As The Métropolitain reported last month, Harel has described Montreal’s 19 boroughs (she originally proposed 27 be created) as “little homelands. What is important to understand is that there are little bits of patrie throughout Montreal, and the people are proud of it.” She has been disaffected by immigration, has ridiculed Westmount for its “Anglo-British character that reeks of colonialism,” and in spite of a court ruling that said otherwise, insisted that the Quebec government had “a right and an obligation to declare Montreal a French city.”

“If we go from 19 to ten boroughs, but these boroughs remain quasi-municipalities as they are now, we will end up in the worst of situations because we'll have cities... an Italian city, a Haitian city, an Anglophone city, an Arab city - Ville St. Laurent - a Jewish city, etc...”

Quiconque est mis devant les propos controversés tenus par Mme Harel en mars dernier sur RDI au sujet de la création de cités ethniques, est justifié de s’interroger sur sa vision pour Montréal, qui en est une d’uniformité française, selon laquelle Montréal deviendrait le moteur culturel et économique d’un Québec indépendant. 

 “Ce n’est surtout pas elle qui va alléger la bureaucratie,” nous avertit Samson.  “C’est une personne qui favorise l’intervention de l’État.  C’est quelqu’un qui ne va jamais confronter les syndicats.  Mme Harel n’est pas prête à décrocher de la scène publique… C’est une personne qui ne peut pas relancer Montréal.”

Avec la collaboration d’Alan Hustak.

 

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