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Où sont-ils? Que sont-ils devenus? Reviendront-ils un jour? - The Métropolitain

Où sont-ils? Que sont-ils devenus? Reviendront-ils un jour?

By Alain-Michel Ayache on November 21, 2013

Lorsque je regarde un peu dans le passé proche à la recherche d’un modèle à donner en exemple à mon fils dans quelques années, je me trouve avec la bouche bée car je n’en trouve pas! Oui! Les bonnes gens semblent avoir disparu et les hommes ou femmes politiques qui ont contribué à changer la vie de l’être humain et la perception de l’autre ne sont qu’un souvenir dans la mémoire des Baby-boomers. 

Toute une génération qui a connu des héros avec toute la signification que peut porter cette appellation va bientôt devenir orpheline après la disparition – dans de nombreuses années, je l’espère – de ce dernier des dinosaures, symboles du courage et des causes justes et qui ont réussi à changer le monde… je parle bien entendu de Nelson Mandela. Après lui, plus personne…  ou y a-t-il encore un espoir de voir la relève?

Aussi triste que cela puisse paraître, aucun homme politique ou figure religieuse actuellement, à part peut-être le Dalaï-lama, en attendant de voir ce que le Pape François fera, n’est à la hauteur du respect que l’on doit à des Hommes comme Kennedy, King, et les quelques autres cités par Beryl. 

La contribution au changement

Pourquoi me diriez-vous? Parce que je pense qu’ils ont apporté ce qu’aucun autre politicien a pu apporter, une vision futuriste et à juste titre. Que ce soit JFK ou MLK ils ont tout les deux ouvert les yeux des plus radicaux à une nouvelle façon de regarder le monde, de traiter avec son prochain, d’accepter la différence et de la célébrer sans pour autant délaisser l’essentiel, les causes justes et bonnes pour les leurs.

Un triste constat : JFK vs. Bush père et fils

Prenons par exemple John Fitzgerald Kennedy et comparant-le à Georges Bush père et fils en faisant le parallélisme entre les différentes crises que ces trois présidents ont vécu. Dans le cas du premier, la fermeté prise lors de la crise des missiles à Cuba à mis JFK à deux doigts de devenir le premier président à avoir participé à une guerre atomique, qui aurait sans doute résulté dans la destruction d’une bonne partie de la population planétaire. Or, selon les analystes de l’époque et qui se penchent encore sur les décideurs des grandes puissances, Kennedy ne pouvait que tenir cette ligne dure sachant que les Soviétiques ne pouvaient pas aller plus loin sans risquer leur propres destruction avec une guerre à presque somme nulle de part et d’autre. En définitive, la prise de la position dure a permis aux États-Unis de garder sa tête haute et son prestige mondial sans pour autant toucher à leurs intérêts ni à la sécurité de leur population tout en permettant à dirigeants soviétiques d’avoir également une sortie sans trop de ‘casse’ et sans perte de prestige vis-à-vis de leurs alliés.

À l’Opposé de JFK, prenons l’exemple de Georges Bush, aussi bien le père et le fils. Le premier n’a pas hésité de sacrifier la liberté de tout un pays, le Liban en 1990, durant plus de trente ans afin de s’allier à un dictateur sanguinaire Hafez al-Assad dont le fils actuellement cause un dilemme à Barak Obama. Ainsi, pour des calculs d’intérêt locaux et régionaux, la souffrance de tout un peuple fut permise par celui même qui se clamait défenseur des droits et de la liberté des peuples opprimés. Beaux discours devant les médias qui ont malheureusement contribué à cet aveuglement, trahissant du coup même les valeurs pour lesquelles ils (les médias) étaient censés se ‘battre’. 

Et voilà que le George W. Bush (le fils), hérite à son tour du règne et de l’ancienne machine machiavélique de son père. Alors que le monde cherchait à se trouver une nouvelle ère de bonheur, de paix et de prospérité, « W. », comme on le surnommait, a voulu apporter sa touche à la carte mondiale en disloquant des entités stables, certes gouvernées par des dictateurs, mais étrangement avec qui les États-Unis de son père avaient fait affaires durant des décennies sans que cela ne remette en cause leur existence. Certes, également, l’intention de mettre fin aux dictatures est très louable et il faut le faire, mais un président a la responsabilité de demander à sa machine de bien lui faire les calculs et d’évaluer les retombées à moyen et surtout à long terme d’une telle décision, celle d’évincer les dictatures au nom de l’instauration d’une démocratie au concept occidental complètement étrange aux populations de ces pays en question. Une démocratie qui a coûté la vie à plus d’un demi-million de personnes et qui continue d’en coûter au quotidien, sans parler de l’appauvrissement et la destruction de la plupart des infrastructures desdits pays au nom d’une liberté… qui reste toujours introuvable pour de nombreuses populations. Parfois, les opprimés sont devenus oppresseurs et les bourreaux… opprimés! Étrange politique de libération des peuples et d’instauration du respect à la différence … de la démocratie tout court!

A la différence de JFK qui a su faire les calculs de monter les enchères atomiques pour justement éviter de rentrer en guerre totale, les Bush se sont leurrés en allant jusqu’au bout au nom d’une vérité qui s’est avérée par la suite mensonge. Pis, que ce soit la guerre de l’Irak ou celle en Afghanistan, les calculs de l’Administration américaine étaient un échec total et ont miné la crédibilité des États-Unis réduisant ainsi son prestige dans le monde… Les attentats du 11 septembre 2001 ne devaient pas conduire à faire de la victime un oppresseur, un bourreau. Malheureusement, les politiques successives des États-Unis se sont traduites par une transformation de la perception du rôle des États-Unis jadis respectés par les pays opprimés comme force libératrice… devenue aujourd’hui force d’oppression. Le constat est là pour nous confirmer que le nombre d’ennemis des États-Unis a augmenté et continue de l’être avec chaque nouveau conflit régional à travers le monde et notamment aux Proche et Moyen-Orient.

Un triste constat : King vs. Obama

Et voilà que Barak Obama entre en jeu avec un slogan « Yes We Can »! En effet, si on veut on peut dit l’adage. Martin Luther King rêvait d’un tel jour où toute personne quelle que soit sa race, sa couleur, pouvait espérer devenir libre et égale à son prochain. L’accession de Barak Obama à la présidence était pour de nombreuses personnes, notamment la population de couleur noire, ou afro-américaine – comme elle se catégorise aux États-Unis – un rêve devenir réalité alors qu’inespéré il y a quelques mois! Mais rapidement, les réformes que le Président Obama a promises se sont avérées impossibles à concrétiser à cause de l’opposition de ceux qui voient dans ces réformes une perte avec tout le sens du sacrifice qu’ils avaient payé durant des années pour accumuler leurs richesses. Parmi ces derniers, il y a des noirs influents et non des moindres. Certes, les intentions d’Obama sont bonnes, d’apporter un bain d’espoir aux plus démunis, mais ses calculs ne semblent pas avoir été à la hauteur des attentes et les risques qu’engendreraient de telles réformes mettraient en péril le système même des États-Unis sur lequel ce pays a bâti sa raison d’être, sa réputation, sa richesse… ou plus exactement son surendettement! 

Où est la vision d’un homme d’État? Celle de pouvoir gérer les fonds publics en apportant un plus aux gens du pays? Un second mandat lui fut confié pour lui donner la chance de mettre en pratique ses idées sans trop massacrer le système, malgré les oppositions des représentants et des sénateurs qui lui bloquent souvent le chemin desdites réformes. Mais l’on se doit de se poser la question, si Martin Luther King était lui arrivé à la Présidence, aurait-il agit différemment? 

Tous les deux ont rêvé de jours meilleurs pour les leurs, pour les plus démunis, mais un seul a eu la chance de mettre en œuvre sa vision, qui, du moins pour le moment, ne semble pas fonctionner… Est-ce aller jusqu’à dire que la vision de King et celle d’Obama ne pourra jamais être réalisée tant que les forces de l’argent domine au pays des fausses… libertés? Il est encore tôt d’en juger, mais ce qui est certain, c’est que l’on a osé changer, du moins en partie. Le rêve de King est devenu réalité, Obama est président, mais est-ce que la vision d’Obama sera un jour une réalité? Là est toute la question dans un temps où le prestige de l’homme le plus fort de la planète est en chute libre.

Que puis-je encore raconté à mon fils… Peut-être tout simplement lui dire cela : « Tu sais Charles, il était un jour de grands hommes qui ont tenté d’apporter du nouveau, de rassembler les Hommes et de travailler pour la paix entre les nations. Malheureusement, les méchants… ceux qui détiennent le pouvoir véritable, celui de l’argent, ont paré à ce que leurs projets se réalisent… Les bonnes personnes sont hélas parties alors qu’elles tentaient de changer et les plus mauvaises les ont remplacées pour maintenir le statu quo, celui de l’intérêt mesquin, celui de la peur, celui de contribuer à séparer les uns des autres et mettre aux calendes grecques les bonnes intentions des uns comme des autres ! 

Y en aura un jour d’autres Hommes capables de prendre le même chemin aussi difficile soit-il ? Si oui, quand? Qui sont-ils? Vivrai-je pour les voir agir ou ce sera toi mon Charles qui les verra? Seul le temps aura la réponse : celle de savoir si comme sur la Place des Grands Hommes à Paris, la reconnaissance de la Patrie deviendra juste un lieu de pèlerinage et d’inspiration ou simplement touristique sans plus ».


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